Azim gagne sa vie et celle de sa famille, des Afghans vivant en Iran, en travaillant pour les canalisations, lieu vital du métabolisme de la ville. Sa capacité à endurer la souffrance semble inépuisable. Mais le collapsus du métabolisme de sa mère qui met en danger sa survie et nécessite une greffe du rein, mène au collapsus de ses forces – et de son système de valeurs. Traditions et commandements, conscience et nécessité de survivre, amour maternel et nécessité de nourrir sa famille, absence de droits et sens du devoir, fuite, décision patriarcale solitaire, nationalisme et religion s’entrechoquent dans le métabolisme de la théocratie iranienne. Mais le droit de vivre et survivre est sacré. Le film touche car Azim est également parmi nous, au milieu de notre société et en chacun de nous. Comment tu t’arranges avec la mort, quand la vie prend-elle fin, jusqu’où es-tu prêt d’aller pour ce et celui qui est sacré pour toi ? Le chemin vers la fin de la vie n’est praticable que si nous nous tenons mutuellement dans l’amour pour lâcher prise par amour.
Voir aussi : le billet d'humeur sur le site de Pro-Fil