Stanno tutti bene
Un vieil homme, Matteo Scuro, employé d’état-civil à la retraite, dans une petite ville de Sicile, veuf et passionné d’opéra, a donné à ses cinq enfants des noms de héros d’opéras célèbres. Ils vivent tous sur le continent et Matteo n’arrive plus à les réunir. Il décide donc de leur rendre visite. Il se rend d’abord à Rome, où il ne parvient pas à rencontrer Alvaro : au téléphone, l’interlocuteur est toujours le répondeur. Son autre fils, Guglielmo, l’accueille cordialement ; c’est un politicien professionnel, mais pas un député. Puis Matteo se rend à Padoue, chez Tosca, qui, apparemment, a bien réussi : actrice et mannequin. En fait, l’appartement dans lequel elle l’accueille n’est pas le sien, elle pose pour des sous-vêtements et a un bébé dont elle ne connaît pas le père. A Milan, après une escapade romantique à Rimini avec une dame charmante, retraitée comme lui, il rencontre Canio, qui joue de la grosse caisse dans l’orchestre de la Scala. A Turin, Norma n’est pas une "executive woman", mais employée au télégraphe. De retour à Rome, au repas de famille, seuls Canio et Guglielmo sont présents. Matteo a compris qu’ils lui ont tous menti. Mais ils lui apprennent qu’Alvaro s’est suicidé ! Il refuse de le croire. Dans le train, il a une attaque. A tous ses enfants et petits-enfants réunis à l’hôpital, il conseille de ne pas faire comme lui : trop exiger de leurs enfants. De retour au village, au chef de gare, il répond : " Ils vont tous bien."