Dès la première image le spectateur est happé par la violence qui habite le jeune criminel et par l'impuissance des victimes. La force du film réside dans le chemin qu'il montre pour faire face à la fois tant à cette impuissance qu'à l'incapacité première du jeune à dominer son agressivité, expression de son angoisse. La faute commise demande réparation. Mais celle-ci nécessite d'abord du repentir. Seul le pardon - demandé et reçu - peut convertir la rage en courage, mais à quel prix ?