Plus que la seule liberté d'expression, les terroristes menacent toutes nos libertés individuelles et collectives. Voilà bien pourquoi il ne faut leur céder en rien.
Le film d'Abderrahmane Sissako s'ouvre et se ferme sur une scène de fuite.
D'abord celle d'une gazelle pourchassée par des hommes dont nous ne savons encore rien qui cherchent à 'épuiser" au sens propre du terme l'animal plutôt que de le tuer.
Enfin celle de Toya et de ce mystérieux porteur d'eau, pourchassés par ces mêmes hommes dont nous connaissons maintenant la folie qui serait presque drôle par son absurdité si nous n'en savions la capacité meurtrière, dans ces sables africains comme dans nos rues.