Bella e perduta (Belle et perdue*)
C’est le troisième film que je vois à Locarno qui relève du genre conte (après Cosmos et Chant d’hiver) , mais c’est de loin le plus élégant, le plus poétique et le plus profond. Filmé comme une fresque de la Renaissance, l’histoire est racontée à partir de la perspective de Sarchiapone, un jeune buffle, sauvé d’une mort certaine par le bon Tommasso. Mais Tommasso meurt, sa tâche accomplie de sauver la belle demeure des Bourbons. Ce sont alors les immortels qui, pour récompenser ce serviteur fidèle, envoient Polichinelle, comme le secret si mal nommé, pour accomplir la dernière volonté de Tommasso, celle précisément de sauver ce bufflon.