Paradise (Ma dar Behesht)
Les films qui nous viennent de l'Iran me semblent de plus en plus noires.
On y vois une vie qui résiste: ces petites filles qui se mettent du vernis sur les ongles, qui tapent dans un ballon de foot ou qui imitent les danses des stars, qu'est-ce qu'elles ressemblent à toutes les petites filles du monde ! Et pourtant, foulard sur la tête, elles sont dressées à devenir des fantômes noires.
Un des hommes raconte qu'il vient d'un village qu'on appelle 'borgne' car on a obligé les femmes à se couvrir aussi un oeil : un seul oeil suffisant à voir où elle marche...
Il faut du courage pour tourner des films comme celui-ci.