Fiche
Ce film a toute sa place dans les productions récentes sur le sujet des « Frontières ». Rêves d'or est avare de mots. Les images parlent d'elles mêmes, depuis cette misérable favela guatémaltèque où Sara se "masculinise », jusqu'à cette halte de Juan, au pied d'un lampadaire sous la neige aux USA, image peut-on penser de cette lumière dont rêvent tous les candidats à l'émigration et où beaucoup se brûlent les ailes. Lui-même est un modeste balayeur dans un abattoir de détail où chacun est déshumanisé par le côté répétitif du travail. Jusque là, il n'a pas suffi de franchir la frontière mexico guatémaltèque pour que les tracas, le chemin de croix s'achèvent.