Panj é asr
L'Afghanistan, au lendemain de la guerre. Une toute jeune femme, Noqreh, aspire à l'émancipation. En cachette de son père, vieillard imprégné d'Islam traditionnel, elle se rend à l'école non coranique, et rêve de devenir plus tard - pourquoi pas ? - présidente de l'Afghanistan. Sa belle-soeur, mère d'un bébé moribond, est sans nouvelles de son mari, camionneur (on apprendra par la suite qu'il a été tué sur la route). Mis à la porte de chez eux par des réfugiés chassés par la guerre, les deux jeunes femmes et le vieil homme vont être contraints à une errance au terme de laquelle le bébé mourra de faim et de froid. (Jean Lods)
En filmant le quotidien d’une famille en Afghanistan, la cinéaste Samira Makhmalbaf porte un regard poétique et politique sur les rapports entre tradition et modernité ; elle s’attache particulièrement au rôle des femmes dans une société à reconstruire.
Une vision du monde qui, à travers la poésie, ouvre quelques perspectives de vie et d’avenir.