Franky Five Star
Franky (Lena Urzendowsky) travaille dans un supermarché de boissons, habite avec sa meilleure amie Katja dans une colloc et adore son voisin inatteignable. Quand elle se trouve dans une situation gênante ou désagréable, elle prend l’ascenseur et prend quartier dans un hôtel bizarre qui n’existe que dans sa tête. Là elle se retrouve avec des personnages haut en couleurs : madame Franke, Ella, Lenny et Frank, tous pleins d’énergie. Ils veulent jouer, tomber amoureux, sauver le monde ou enfin faire l’amour. Quand le nouveau petit ami de Katja, Hassim, qu’on nomme Hasi, intègre la colloc, les quatre hôtes de l’hôtels deviennent intenables. Dans un moment propice, Ella, l’aguicheuse, prend l’ascenseur et se jette sur Hasi. La vie de Franky est mise sens dessus dessous et elle risque de tout perdre, son travail, son appart et sa meilleure amie. Le chaos conduit à une urgence dramatique dans son hôtel imaginaire.
A la fois comédie romantique et conte de fée, ce film raconte la grande quête de soi.
Que veut dire, être soi-même ? Est-ce qu’on peut être plusieurs ? Dans la tête de la jeune Franky habite toute une série de personnages bizarres, comme le concierge sévère, la femme de chambre aguicheuse et un garçon d’ascenseur grincheux. Dès que Franky pense pouvoir organiser sa vie réelle, le personnel de l’hôtel s’en mêle et sème la pagaille. La réalité et l’hôtel fantastique dans la tête de Franky sont reliés par un ascenseur – jusqu’à ce que celui-ci casse.
Même si elle est spéciale, Franky cherche juste l’amour.
La réalisatrice Birgit Möller et l’actrice principale Lena Urzendowsky nous amènent de façon espiègle sur le grand huit sentimental de Franky ce qui confère au thème complexe et très actuel de la surcharge psychique une grande légèreté. Cela nous permet de visiter le cinéma intérieur de Franky et de nous y sentir bien. Un film inhabituel, saturé de vie, qui construit un pont entre des mondes différents.
(Foto: © jip film & verleih)