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Situé dans la Chine contemporaine, les protagonistes du film soulèvent les questions complexes des relations familiales modernes et du prix de la vie d'un enfant. Ce film est un message universel sur la force de l'amour. Il illustre le pardon et la grâce et nous rappelle cette part d'humanité qui est en chacun de nous.
Corridor 8 dresse un état des lieux de cette région du monde très isolée. Le film parle d'espérance, de guérison et de fraternité. En Macédoine, Albanie et Bulgarie, faisant écho aux voyages de saint Paul, le film pose la question de cette absence de voies de communication. Alors que les frontières, les murs et les barrières dominent la politique des hommes, c'est un rappel à la responsabilité chrétienne et au progrès humain.
En utilisant l'espace et la lumière pour exprimer le repentir et l'espérance d'un jeune homme qui sort de prison, le film montre comment ses efforts pour retrouver une vie normale, sont détruits par l'ignorance des individus et l'outrance des médias.
Après 15 ans passés en prison, Juliette, avec l'aide de sa soeur et de son entourage, trouve peu à peu le pardon et la réconciliation qui lui permettent de renaître, nous montrant ainsi que, quoiqu'il nous arrive, nous valons plus que nos actes.
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Le jury œcuménique 2008, nommé par INTERFILM et SIGNIS, décerne des prix dans les sections Compétition internationale, Panorama et Forum. Le prix dans la section Panorama est doté de 2500 € par l'Eglise protestante allemande (EKD) et va à un jeune cinéaste ; celui dans la section Forum est doté de 2500 € par la Conférence des évêques d'Allemagne (DBK) et va à un film documentaire.