Tekahentahkhwa ("appelle-moi Beans"), 12 ans, appartient au peuple indigène canadiens des Mohawk. Durant la crise d’Oka en 1990, elle cherche son chemin et s’émancipe entre le rôle que sa famille lui a assigné et le modèle d’adolescents plus âgés.
Une protestation pacifique contre un terrain de golf qui doit être construit sur un cimetière traditionnel des Mohawk provoque des exactions racistes. Le film montre de façon impressionnante comment cela agit sur les personnes et comment l’antiracisme se radicalise également. Des femmes fortes deviennent des pacificatrices dans un monde de violence.
La combinaison d’une histoire fictionnelle et du matériel documentaire est convaincante. L’esthétique du film relie les deux niveaux, celui du vécu personnel et celui de la société.