Czlowiek z zelaza
En Pologne, pendant l’été 1980, Winkiel, journaliste de télévision, est contacté par les autorités pour effectuer un reportage sur la grève persistante qui paralyse les chantiers navals de Gdansk. Sa mission consiste en fait, à recueillir le maximum d’informations sur un certain Maciek Tomczyk, considéré comme un meneur et un agitateur. Fort d’un dossier compromettant, le pouvoir entend ainsi renverser la situation à son avantage en discréditant Maciek. Et c’est à dessein que Winkiel a été choisi, car il jouit encore auprès des militants de la région d’une solide réputation d’objectivité pour avoir fidèlement rapporté les événements tragiques de 1970. De fait, dès son arrivée, Winkiel rentre rapidement en contact avec d’anciennes relations. La police et les représentants du parti lui assurent par ailleurs toutes les facilités matérielles. Grâce aux révélations d’un ex-étudiant, Dzidek, à qui il avait jadis trouvé du travail à la télévision, Wikiel sait bientôt pourquoi Maciek a abandonné ses études, après la mort de son père, Mateusz Birkut, ouvrier tué au cours des émeutes de 1970. Puis comment il s’est fait embaucher au chantier naval, après un séjour en hôpital psychiatrique. Et, enfin, dans quelles conditions il a rencontré puis épousé la journaliste Agnieska qui réalisait pour la télévision un film sur la vie de Birkut. Dans la prison où elle est enfermée, Winkiel rencontre alors Agnieszka qu’il a connue autrefois. Elle évoque devant lui tout ce qui la lie à Maciek. leur enfant d’abord, mais aussi le passé de Birkut. Fortement ébranlé par ce qu’il vient d’entendre Winkiel renonce finalement à terminer son rapport et démissionne. Se rendant ensuite au chantier naval, il assiste à la signature des accords entre le gouvernement et les grévistes puis tente, en vain, de se justifier auprès de Dzidek qui l’a démasqué.