La maison jaune
Propos du réalisateur :
«La maison jaune évoque l'histoire dun homme qui va sur son tricycle chercher le corps de son fils. Il ma fallu à moi aussi, depuis la France et jusquà son douar des Aurès, conduire le corps de mon père. Durant ces quelques jours, jai été confronté au lourdeurs administratives, aux douleurs d'hommes et de femmes dont j'ignorais tout. Jai été porté par des regards de compassion, et soutenu par de mains tendues et anonymes. J'ai aimé ces hommes et ces femmes qui, en définitive, me ressemblaient. J(avais presque oublié que j'étais un enfant des Aurés. De toutes ces rencontres, des promenades à travers cette région hostile et belle à la fois, est née mon envie très profonde et intime d(y réaliser un film.»
Une vision positive de comment les images peuvent faciliter un processus de guérison. La maison jaune décrit la victoire de l'espoir contre les adversités.
Face au deuil pour la perte d'un fils tué loin du village, une famille berbère en Algérie trouve la force, le renouvellement, l'amour et le soutien dans la famille et dans la communauté. Le film de Amor Hakkar déploie un aspect poétique en utilisant de moyens sensibles et subtiles et avec de l'humour.
Lien: La page du festival sur le site de Pro-Fil avec des articles sur ce film