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Ce film argentin exploite de façon convaincante les mécanismes du genre fantastique tout en identifiant la source de l'inquiétude dans l'expérience commune d'une vie en famille, de ses équilibres toujours délicats, et de la manière dont les personnes aimées, avec leurs projets et attentes, limitent la liberté de chacun.
Lien: La page du festival sur le site de Pro-Fil avec des articles sur ce film
Ce film traite de manière dramatique le sujet de la difficile acceptation du SIDA dans une société traditionnelle, à partir du vécu d'une femme courageuse.
Dans un village isolé de la Vallée du Paraiba, où le temps semble s'être arrêté et où une communauté de vieillards répète chaque jour les mêmes gestes et rituels, une jeune photographe arrive et va réveiller ce monde endormi.
Travail sur le temps qui passe, la mémoire, la mort, ce beau film baigné de symboles montre comment l'irruption de la jeunesse et l'utilisation de la photographie révèlent les souvenirs. Ainsi on redonne du sens à la vie qui s'écoule et à la mort. Le cimetière symboliquement fermé va pouvoir se rouvrir.
Le prix, doté de 5 000 € par les deux associations diaconales Action de Carême (catholique) et Pain pour le prochain (protestant), est remis au réalisateur ou la réalisatrice dont le film dans la compétition internationale met en scène de façon innovative et exigeante sur le plan esthétique la situation d'hommes et de femmes en Afrique, en Asie ou en Amérique latine, et qui s'engage pour les Droits de l'Homme et la solidarité entre les humains.