Dans un festival de cinéma, les séries apparaissent comme un corps étranger, comme des extraterrestres issus du monde banal de la télévision. Pourtant, ces dernières années, la perception et l'appréciation des séries ont radicalement changé. Cette année, Venise a tenté l'expérience de placer quatre soi-disant mini-séries dans le programme officiel.
Dans l’attente de leur expulsion de la Suisse, des demandeurs d’asile sont retenus au centre de Frambois (Genève).
C'est toujours la même chose avec les festivals : le plaisir de voir tant de bons films le dispute à la frustration de ne pas pouvoir en voir plus.
ar rapport à ses prédécesseurs, ce prix du Jury œcuménique de Cannes entre davantage dans la catégorie d’Adoration d’Atom Egoyan ou de Caché de Michael Haneke que dans celledes Hommes et des dieux de Xavier Beauvois : This must be the place fait partie de ces films qui ne s’offrent pas au premier regard et ne se laissent que progressivement apprivoiser.
Tout d’abord, signalons l’extraordinaire performance de Sean Penn, en rocker déchu, qui traîne un look de drag queen.
Ce film est du pur Kaurismaki...
J’aimerais partager quelques réflexion sur Et maintenant on va où ? de Nadine Labaki. Il s’agit pour moi d’un des meilleurs films que je connaisse et je voudrais expliquer pourquoi.
Dès la première image j’étais scotchée à l’écran – ou disons, dès la deuxième image.
En janvier 2002, la direction du festival de Cannes nous demandait s’il n’était pas possible de constituer un jury interreligieux, c’est-à-dire réunissant, outre des chrétiens, des juifs, des musulmans, des bouddhistes.
Fidèle à ses objectifs, cette compétition internationale présentait une centaine de films venus des pays du Sud, essentiellement d’Asie et d’Amérique latine. Etonnamment, et à notre grand regret, l’Afrique était quasiment absente de la sélection.
Après une entrée en matière choc où l’on voit Simin et Nader argumenter vivement devant le juge, l’une pour justifier sa demande de divorce en vue d’un départ de l’Iran avec sa fille, l’autre justifiant son refus au nom de sa solidarité filiale, la première partie semble traîner en longueur, étalant les difficultés de Nader à assumer seul la garde de son père.
C’est sous ce titre que le festival de Berlin réserve depuis 2007 une section spéciale à des films actuels qui mettent en scène des thèmes autour de la nourriture, du goût et de l’environnement.

Dossier

Jacques Champeaux, membre du jury œcuménique, et Peter Paul Huth rendent compte de la Berlinale 2024.

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